1 milliard de tonne d’aliments gaspillés chaque année dans le monde.
3,7 milliards d’habitants souffrent de malnutrition dans le monde.
Des chiffres sidérants et sans appel.
Malgré des agricultures et élevages intensifs massifiés et sur-optimisés, 20% de la production alimentaire mondiale est gaspillée et cela à tous les niveaux de la chaîne de distribution.
Pourtant, les Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU prévoient, d’ici 2030, une réduction drastique du gaspillage alimentaire provoqué par les ménages et les commerces de détail.
Néanmoins, nous notons que 475 millions de tonnes d’aliments pourraient être sauvegardés, chaque année, grâce au seul respect d’une chaine du froid continue, permettant ainsi de nourrir 950 millions d’habitants dans le monde.
Se pose alors la question des solutions existantes afin d’assurer, par la réduction des pertes, la sécurité alimentaires au plus grand nombre.
Accroitre la disponibilité alimentaire par la réduction des pertes. Voilà une démarche qui fait sens et responsabilise tous les opérateurs et acteurs de la chaîne d’approvisionnement et de distribution alimentaire.
Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), 14% des aliments produits dans le monde sont perdus avant même d’être commercialisés auprès du grand public.
La chaîne d’approvisionnement déployée et exploitée à ce jour, met en lumière quatre principaux piliers enregistrant chacun, à leur niveau, des pertes : production agricole végétale ou animale, transformation et conditionnement, distribution puis consommation.
Légumes, céréales, racines et fruits sont les aliments les plus touchés par les pertes ou le gaspillage. A l’heure d’une consommation alimentaire mondialisée et hors-saison, nous constatons la nécessité de transporter les produits en cellule à température dirigée pour :
Le circuit de commercialisation des denrées alimentaires se complexifiant, par la durée de transport et de stockage des denrées prêtes à la consommation, il est nécessaire, dans la réflexion, de prendre en considération l’impact des différents facteurs extérieurs : température, hygrométrie, luminosité et ventilation.
Chaque typologie d’aliment possède ses propriétés et ses critères propres de conservation. Aussi, lutter contre le gaspillage alimentaire c’est dresser le constat et le plan d’actions permettant d’effectuer, en toute sécurité, le transit de chaque denrée alimentaire.
Dans le cadre de l’acheminement des fruits et légumes, la juste température est un facteur indispensable à la conservation des produits. Pour ralentir le métabolisme et maintenir la qualité de la marchandise transportée au niveau nutritif, gustatif et sanitaire. Une chaîne du froid interrompue c’est un ramollissement des aliments, un changement de couleur et le développement de moisissures. A contrario, une chaîne du froid sur-optimisée risquerait également de dégrader certaines qualités organoleptiques telles que la texture.
Aussi, chaque typologie d’aliments transportés doit faire l’objet d’une étude thermique spécifique qui intègrerait toutes les étapes du parcours logistique de la denrée : de la sortie de production à l’assiette du consommateur final. Chaque étape de transit représente un risque de déperdition thermique.
Le transport de denrées périssables est soumis en France, ainsi que dans 48 autres pays dans le monde, à une stricte règlementation appelée ATP (Attestation de Transport des denrées Périssables). Aussi, il est nécessaire de transporter les produits alimentaires dans des enceintes à température dirigée selon leur température de conservation préconisée : -20°C pour les produits surgelés, +2°C/+4°C pour les produits frais, +4°C/+8°C ou +10°C/+15°C pour certains fruits et légumes.
Cette attestation est une obligation pour tout circuit de distribution supérieur à 80km.
Pour mémo, la loi Garot, oblige depuis 2016, tout supermarché de plus de 400m² à céder l’ensemble de ses invendus alimentaires à des structures associatives. Depuis 2018, cette loi a été déclinée dans le secteur de la restauration collective et l’industrie agro-alimentaire.
L’optimisation de la chaîne logistique et la nécessité de lutter contre le gaspillage alimentaire, poussent alors à la mise en place et à l’organisation d’une logistique du froid performante et rentable. S’équiper de solutions hybrides qui apportent souplesse, flexibilité et efficacité devient la priorité des entrepôts de gestion des flux vivants : producteurs, grossistes et enseignes de la grande distribution. Car ne l’oublions pas, les pertes alimentaires représentent un coût de 400 milliards de dollars par an.
L’une des solutions en logistique du froid les plus rentables et souples demeure le conteneur isotherme. Grâce à cet équipement, la mutualisation du transport de produits frais, surgelés et secs devient possible et permet de développer son spectre de distribution alimentaire tout en minimisant les pertes dues à une mauvaise gestion de la chaîne du froid.
Les solutions logistiques en froid passif répondent à grand nombre d’enjeux actuels : rentabilité, productivité, sécurité et flexibilité.
Le conteneur isotherme avec sa solution de froid dédiée, adopté par un grand nombre d’opérateurs du secteur de la distribution alimentaire, permet de transporter tout type de volumes, de produits et selon n’importe quelle tranche de température (-20°C, +2°C/+4°C ou ambiant).
Les différentes gammes Olivo sont à découvrir ici. Pour tout renseignement, notre équipe commerciale se tient à votre disposition.
Les modèles de productivité et de rentabilité des flux sont actuellement repensés afin d’optimiser les maillons du premier et dernier kilomètre en conjuguant respect environnemental et réduction des délais de livraison.
En savoir plus >La recherche d’une ergonomie adaptée à la livraison du dernier kilomètre a conduit OLIVO à développer une gamme d’emballages isothermes plus légers et plus maniables.
En savoir plus >On utilise le froid pour conserver les aliments depuis bien longtemps.
Mais aujourd’hui on attend une chaîne du froid plus propre.